La chimie verte




Les scientifiques et les industriels commencent à se rendre compte de certaines choses :


  La pollution au plomb existe depuis les civilisations grecques et romaines, mais ce dernier siècle elle a été multiplié par 100 ! Or, depuis que les USA ont interdit les additifs au plomb dans l'essence (années 1970), il y a moins de plombémie (maladie causée par la présence de plomb dans le sang) chez les américains.

  Le trou dans la couche d'ozone causé par la présence de CFC (issus des frigos et aérosols). Le chlore présent dans les CFC agissant comme catalyseur qui transforme l'ozone (O3) en oxygène (O2). L'ozone étant toxique au niveau du sol, mais indispensable dans la haute atmosphère (il nous protège des radiations solaires).

  L'effet de serre qui provoque une augmentation anormale de la température à pour conséquence : la fonte des glaces, la montée du niveau de la mer, la mort des coraux, ...

  Des productions chimiques à problèmes : Seveso, Bohpal, AZF, ...


Ces évènements ont créés une prise de conscience des chercheurs et industriels qui s'orientent vers une chimie verte.

Définition : “ Ensemble des principes et des techniques pour réduire ou éliminer l'usage ou la formation de substances dangereuses et/ou toxiques dans la conception, la production et l'utilisation des produits chimiques. ”


  On recherche la synthèse chimique idéale qui économisera le plus d'atomes possible pour arriver au résultat.

  Il faut faire une évaluation globale de tout le cycle du produit.

  On cherche de nouveaux procédés qui soient plus efficaces et génèrent moins de sous-produits (avec des catalyseurs par exemple).

Les solvants par exemple créent souvent des problèmes car ils sont volatils, inflammables et toxiques. On cherche des alternatives à leur utilisation, avec des micro-ondes (microwaves), de l'eau (remplace de plus en plus de solvants, ou plus récemment le CO2 supercritique (nettoyage à sec, café décaféiné, chips light, nettoyage de puces éléctroniques,..) .

Attention, à ne pas confondre avec la chimie verte/chimie végétale, qui utilise des plantes au lieu du pétrole.

L'idéal serait d'utiliser des produits issus de l'agriculture (biotransformation et biocatalyse). Mais nous n'en sommes qu'au début, il reste beaucoup de chemin à parcourir.


Liens en français

La chimie verte mûrit : article de l'Express.

La chimie verte : article du site CultureSciences-Chimie de l'ENS.



Liens en anglais