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Plastique biodégradable

La sucrerie d'Erstein en Alsace (France) vient de recevoir un prix pour ses recherches dans l'utilisation du saccharose extrait des betteraves pour produire du plastique biodégradable.



C'est en fait le prolongement d'une autre découverte, celle d'une bactérie issue d'un vin de palme et qui produit par fermentation d'un sucre, de l'acide lactique en grande quantité et à bas prix. C'est cet acide qui est destiné, après polymérisation, à la fabrication de plastiques biodégradables.


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      Mais c'est peut-être avec l'arrivée des agro-matériaux que l'agriculture non alimentaire va trouver ses plus gros débouchés ? Ces produits, semblables en apparence à de banales matières plastiques, ont la faculté de s'autodétruire en quelques semaines ou quelques mois selon leur épaisseur. Entièrement biodégradables, ils permettraient donc de résoudre une fois Ils ont la faculté de s'autodétruire en quelques semaines ou quelques mois ! pour toute le problème posé par l'accumulation des déchets plastiques imputrescibles dans les décharges ils atteignent 10 millions de tonnes en Europe pour les seuls emballages.


      Le déclic vient d'Italie où le groupe Ferruzi - deuxième groupe chimique italien - est en train de développer à l'échelon industriel la formulation d'un «plastique vert», le Materbi, protégé internationalement par onze brevets. Le matériau est composé à 60 % d'amidon de maïs, les 40 % restants sont des produits de synthèse. La parfaite biodégradabilité annoncée par la firme transalpine tient au fait que ce polymère amidonné se révélerait entièrement métabolisable par les micro-organismes du sol... Certaines grandes surfaces en Italie, en Allemagne et en Grande-Bretagne commencent ainsi à distribuer des articles jetables autodestructibles (rasoirs, stylos à bille, cotons-tiges ... ). Cependant, dans les milieux scientifiques, on se montre plutôt réservé sur la totale biodégradabilité du produit.


      L'entreprise Italienne Novamont fabrique depuis plusieurs années le Mater-Bi qui est un mélange d'amidon de blé ou de pomme de terre et de polymères synthétiques. Le Mater-Bi est un plastique biodégradable dont les applications sont nombreuses : Serviettes en tissus, couches-culottes, cotons-tiges, flacons cosmétiques, assiettes, couteaux, fourchettes, cuillères, pots de yaourt, jouets pour animaux, stylos, sachets poubelles, etc.


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Un chercheur américain vient de produire un plastique biodégradable relativement bon marché à partir d’un polymère et... d’amidon de blé !



      Un chercheur américain a trouvé un moyen de produire du plastique à partir de... gluten de blé. Une matière première bon marché, renouvelable et surtout, biodégradable. Oublié dans l’environnement, ce plastique peut se dégrader en aussi peu que 15 jours. Et il coûte 40% moins cher que les plastiques biodégradables présentement disponibles sur le marché.

      Mrinal Bhattacharya, professeur de génie agricole àl’Université du Minnesota, obtient son plastique en ajoutant un polymère synthétique à une base d’amidon. Cet amidon peut être dérivé de diverses céréales, le blé notamment. Même si le nouveau produit est moins cher que les autres plastiques biodégradables, il coûte tout de même le triple du prix du plastique ordinaire. Mais celui-ci est fait à partir de pétrole, une ressource non-renouvelable et plus polluante.

      Dans la nature, ce sont les micro­organismes qui dégradent et détruisent le plastique biodégradable. Dans des conditions idéales – de l’humidité et une température modérée – le produit peut se désagréger en aussi peu que deux semaines. Dans un environnement très sec ou très froid, ce délai peut augmenter considérablement.


03/02/1999 - Philippe Gauthier
Source : CNN


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